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  • : Art blog Factory : le monde visuel de François Boussuge
  • : D'abord illustrateur de presse, mon travail de plasticien a longtemps tourné autour de la disparition des espèces de notre petite planète.Après un travail sur papier découpé (kirie), le dessin s'est affirmé de nouveau, à travers le corps masculin, dans une approche qu'on pourrait qualifier de "gay queer art". Bienvenue dans mon cabinet de curiosités.
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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 00:09

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« Sarko t'es foutu, les jeunes sont dans la rue "

 

Peu importe si les jeunes comprennent, s'ils sont manipulés, si ça sert à quelque chose, c'est juste bon d'entendre leurs cris: ça donne de l'énergie aux molécules d'air. Et ça me souffle dans l'oreille que l'énergie et le plaisir sont bien plus beaux que les peurs et les certitudes.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 23:06

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  Texte censuré ici.

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 19:34

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La beauté.

 

C'est le matin dans une rue aux façades

Inconnues, en pays de pluies et de brumes.

L'air, les lignes, un suspens floral qui parfument

Le rêve blanc de pelotaris à passades.

 

C'est le chaos des batteurs aux courbes d'écume

Qui sans fatigue labourent leur ligne à glissade

Parmi l'écho des cris du ressac en torsades

Emmêlées, que le chlore assourdissant exhume.

 

C'est la silhouette oubliée sombre et muette

Qui surgit soudain d'un sommeil en miette:

Une île pacifique aux fruits sédatifs.

 

C'est toujours une forme dans sa lumière

Qui frappe la conscience de gerbes aurifères,

La trouant d'impacts aussi vifs qu'exclamatifs.

 

*

 

(Je me rend compte maintenant
que le sujet est bien trop grand
pour se laisser emprisonner
dans un seul tout petit sonnet!)

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 10:54

Un de mes dessins homo-érotiques est publié sur le fanzine argentin Waska #1. Attention: nombreuses nudités masculines dans ce magazine! Interdit aux - de 18 ans ;). Vous êtes prévenu. C'est ici. Plus d'info sur l'éditeur: www.waskazo.com

Ce dessin est en ligne sur mon nouveau blog dédié à mes dessins "Queer" dont beaucoup sont déjà sur ce blog. Là-bas, pas de censure, donc avec en plus des dessins et des textes interdits aux moins de 18 ans. Vous voilà encore prévenu. C'est là.

 

One of my erotic drawing is on line on the new Argentinian Waska #1 Queer artzine. Caution: front nudity inside, you must be 18+.

I publish my whole "queer art" on this new blog (most of them are already on this blog but I put over there the most erotics, the 18- forbidden ones...)

 

 

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 00:13

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Un poème né de cette journée passée mais aussi de ce que j'ai pu lire ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Destinée_manifeste

 

 

 

 

Dans un petit trou pourrons nous
Un jour
Enterrer le goût du financier pour l'accumulation
Pour l'accumulation
Pour l'accumulation

Dans un grand cimetière pourrons nous
Un jour
Inhumer le sentiment de supériorité par l'avoir
Par l'avoir
Par l'avoir

Dans un immense océan pourrons nous
Un jour
Jeter le culte de la performance dérisoire
Dérisoire
Dérisoire

Dans un gigantesque brasier pourrons nous
Un jour
Cramer le binaire manichéen des forts et des faibles
Des forts et des faibles
Des forts et des faibles

Dans un infini cosmos irons nous
Un jour
Exporter la prédation suicidaire des hommes
Des hommes
Des hommes




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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 09:00

J'adore ce genre de date. Une fois tous les 100 ans.

 

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Vive les bisous!

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 10:34

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Avenue de Marigny, je tournais le dos

A l'élu à particule, dans son palais

Aux dorures républicaines. Un ballet

Merveilleux devant, dansait un rondeau.

 

Les figurants glissaient sagement, parmi eux

En plein centre, un danseur étoile contrôlait

Leurs rythmes. J'avais seize ans, j'étais maigrelet

Et le chorégraphe replet transfigurait tous mes vœux.

 

Le symbole de l'ordre en uniforme moulé

Mouvait sa vague avec la majesté des mers:

Une grâce infinie , soleil verticillé,

 

Il tournoyait, ondoyait ses bras khmers,

Décryptait comme l'albatros les libellés

Invisibles des flux d'air alluvionnaires

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 08:11

L'Ordre du Monde


Le matin, je cueille les herbes du jardin. La terre,
encore fraîche, sort avec les racines, et se mélange
au brouillard de l'aube. Alors le monde
s'inverse: le ciel, que je ne vois pas, est sous la terre; et les racines montent
en suivant une direction invisible. De
la maison, pourtant, m'appelle une odeur
de café: comme si quelqu'un me disait  
de me réveiller, une seconde fois,  
pour que les racines croissent dans
la terre et que le brouillard, se dissipant, laisse voir le bleu.

 

Nuno Judice in Un chant dans l'épaisseur du temps.

 

 

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 14:36

bear gay queer drawing art chub

 

 

 

Il découvrit une nuit d'été la passion des muses penchées sur ses épaules. Robinson n'en cru pas ses yeux: elles lui firent don d'un sphinx, le compagnon idéal. Pourtant, sa mélancolie ne le quittait pas. Il y a des exils dont on se remet jamais.

 

He discovered on a summer night the Muses' passion bent over his shoulders. Robinson didn't believe it: they gived him a Sphinx, the best friend ever. Nevertheless, his melancholia didn't sail away. There are some exiles you never get over.

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:58

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L'obsédé sait suer, le dit ou le dessine
Bien qu'à tort sous le toit criant, sa chemise
Y laissera, l'idiot; son fanion triste
Offert à la pupille puis à la vindicte
D'un bout de corne d'une vie tauromachique

Son sacrifice dissout dans l'hystérie des rires

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