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  • : Art blog Factory : le monde visuel de François Boussuge
  • : D'abord illustrateur de presse, mon travail de plasticien a longtemps tourné autour de la disparition des espèces de notre petite planète.Après un travail sur papier découpé (kirie), le dessin s'est affirmé de nouveau, à travers le corps masculin, dans une approche qu'on pourrait qualifier de "gay queer art". Bienvenue dans mon cabinet de curiosités.
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 15:21
"Time devours, Man even more" could be the translation of this latin quote. An overcrowded Earth doesn't seem the good direction...
Also for IF "Packed"... because it is my most packed drawing ever!


"Le temps dévore, l'homme davantage encore".  Alors on est mal barré avec la croissance exponentielle de la population humaine...
(Posté sur Illustration Friday pour "bondé", "plein", parce que le dessin est très compressé lui aussi!)





Photobucket

Papier découpé 23 X 44 cm
Papercut 9" X 17"
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 14:09
"Ce que tu sèmes, tu récolteras"

Un papier découpé, où la silhouette d'une centrale atomique s'est imposée sans que je le veuille, après les fuites du Tricastin il y a trois mois. On a appris ces jours-ci qu'il y a eu aussi des fuites à côté de chez nous, à Cadarache, en juin et en juillet. On ne nous a rien dit bien sûr, ça aurait fait doublon...

"As you sow, so shall you reap"

Papercut, where the silhouette of a nuclear power plant imposed itself without my will, three months ago, after the leaks from Le Tricastin (a french nuclear power station).  I learned these days that there were also leaks from a station near my place, Cadarache, at the same period, in jun/july, but they didn't tell the people: that would have done a doublet...


All this nuclear friendly CLIQUE is so discreet, isn't it?



papier découpé 15


30 X 50 cm
12" X 20"



Scanné avec un fond jaune / scanned with a yellow bottom:






sementes
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 18:09
Ce papier découpé est né d'un sujet que j'ai donné à mes élèves l'année dernière: le corps humain. Au passage, je suis très étonné du résultat. Mais je souhaitais aujourd'hui exposer ma pensée qui se cache derrière ce thème qui est davantage qu'un sujet de représentation. Je suis profondément persuadé aujourd'hui que la pulsion artistique est soumise à notre corps, à ses marques accumulées dans le passé autant qu'à son état présent. Il n'y a pas d'art s'il n'y a pas de corps physique. En cela je m'oppose vigoureusement à toute cette branche du "marché" artistique qui ne met en avant que l'idée, le concept, la communication verbale. Je l'avais déjà dis ici ( il y a un an presque jour pour jour) en citant Stanley Kubrick. Cette oblitération du corps dans l'art largement soutenu par le marché dit "contemporain" est symptomatique d'une pensée orgueilleuse, la même qui fit dire à Platon que l'esprit seul mérite notre admiration aux dépens du corps, résidu de notre animalité. Platon dont se sont largement inspiré les pères fondateurs de l'église chrétienne... La stature provocatrice d'un Marcel Duchamp me fait immanquablement penser, lorsque je la croise chez mes contemporains, aux prêtres noirs de l'inquisition espagnole. Faites-en l'expérience: dites du mal de Duchamp à n'importe quel artiste qui cherche la reconnaissance des grandes foires d'art contemporain (Venise, Basel, Miami...), vous avez de forte chance de vous heurter à un conformiste sectaire soi-disant avant-gardiste. Malheureusement, les avant-gardes ont maintenant 100 ans, et elles n'ont pas empêché le triomphe du matérialisme et de la barbarie. J'espère encore que le rôle de l'artiste est d'apporter un peu de surprise et d'authenticité, en plus du plaisir, car aujourd'hui il me semble être le programme le plus provocateur dans un monde ou tout nous est servi selon les règles du marketing. Cette surpise et cette authenticité sont lovées dans notre chair, tout autant sinon plus que dans notre faculté de penser.


This papercut came from a topic I gave to my pupils last year: the human body. By the way, I am very astonished by the result. But today I would like to expose my thoughts which hides behind this topic which is more than a subject of representation. I am deeply convinced that the artistic impulse is subjected to our body, with its accumulated marks from the past as much as its present state. There is no art if there is no physical body. On that point  I am vigorously opposed to all this artistic market which proposes only the idea, the concept, the verbal communication. I already said this before (almost one year ago day for day) by quoting Stanley Kubrick. This obliteration of the body in the art largely supported by the "contemporary" market is symptomatic of a proud thought, the same one which made Plato say that only spirit deserves our admiration at the expense of the body, residue of our animality. Plato whose the founding fathers of Christianism  were largely inspired by  … The provocative stature of a Marcel Duchamp inevitably makes me think, when I cross it at my contemporaries, of the black priests of Spanish enquiry. Experiment it yourself: talk in bad of Duchamp to some artist who seeks the recognition of the large contemporary art fairs (Venice, Basel, Miami…), you have a big chance to meet a sectarian avant-gardist conformity. Unfortunately, the avant-gardes now are 100 years old, and they did not prevent the triumph of the materialism and cruelty. Istill hope that the role of the artist is  to bring a little surprised and authenticity as well as pleasure, because today it seems to me to be the most provocative program in a world where all is thought according to the rules of marketing. This surpise and this authenticity are coiled in our flesh, as much as, if not more than in our faculty to think.





woman

Papier découpé 50 X 65 cm
Papercut  19.5" X 25.5"
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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 10:04
Doesn't it look like a canned spring pond? ("canned" for IF)



papercuts


Papiers japonais cirés, papier aquarelle, papier noir, cadre digital. Ø 15 cm
Waxed japanese paper, watercolour paper, black paper, digitally framed. Ø 6"

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 15:02
Un papier découpé sur ce problème de durabilité de nos systèmes économiques pour illustrer le sujet d'Illustration Friday de cette semaine: "assez". 
Dans ma série des citations latines. "Ils ont des yeux mais ils ne voient pas".
J'avais déjà traité ce sujet ici.

To illustrate "enough" for IF, a papercut about this broblem of sustainability of our economic system. From my "great latin quotes" serial ."They have eyes but they do not see".
I have already talked about overfishing here.



oculos habent et non videbnt

Papercut on canvas (16" X 16")
Papier découpé sur toile (40 X 40 cm)
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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 14:33
Sujet d'Illustration Friday: "gâter". Dans le sens de rendre acide des relations ou une athmosphère. Quand les voisins gâtent le voisinage. Papier découpé de la série "les grandes citations latines".

When the neighbours sour the neighbourhood... Papercut from the serial " the great latin quotes".


sour for IF
 


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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 10:29
L'historien américain Charles Patterson explique, dans son livre  Un éternel Treblinka , que Henri Ford a trouvé l'idée des chaines de montage pour la fabrication de ses voitures dans les abattoires de Chicago. Antisémite notoire, Ford soutint Hitler dans son accession au pouvoir et le petit moustachu l'en remercia dans son Mein Kampf. La thèse de Patterson est de donner l'origine même des atrocités nazis: l'industrialisation de l'utilisation que font les hommes des animaux. Et de soutenir que la maltraitance des animaux conduit aux pires atrocités envers le genre humain lui-même. Cela me parait aller de soi mais apparemment son livre provoque la polémique: comment ose-t-il relier la consommation de chair animale et la Shoah?

Regardez, beaucoup sont  prêts à affubler ceux qui les gènent d'un nom d'animal: porc, chien, vautour, crapeau, grosse vache, la liste est longue. Pourquoi? Parce que dans la tête de ces gens énervés, le statut de l'animal est le summum de la déchéance. La faute à qui? En particulier,  aux monothéismes. Et ce n'est pas un hasard si le livre de Patterson a surtout choqué les fondamentalistes religieux de tout bord ("de tout poils" dirais-je, si je  pensais, comme eux, être "fait à l'image de Dieu" ), et ceux-là même qui ont été autrefois victimes du nazisme.

Regardez l'animal comme notre égal, la voie vers la paix éternelle?

Tout ça pour vous montrer mes expériences actuelles autour du papier découpé. Ici, je voulais concilier le flou et la précision de la découpe au cutter. Je prend en effet beaucoup de plaisir à fabriquer un dessin minutieux, mais j'en prend tout autant dans le brouillage du réel, qui laisse place à l'imaginaire. Un goût pour l'exactitude scientifique, et pour le flou artistique en somme.



2 experiments
Papiers découpés, cire d'abeille, montés sur carton plume (23 X 48 cm)
Papercuts, bee wax, monted on foam board (11 " X 17 ")


The american historian Charles Patterson explains, in his book Eternal Treblinka , that Henri Ford found the idea of the assembly lines for the manufacture of his cars in the abattoirs of Chicago. Notorious anti-Semite, Ford supported Hitler in his accession to power and the small man with a moustache thanked him in his Mein Kampf. Patterson's thesis is to give the origin of the atrocities Nazis: the industrialization of the use of animals. And to support that the ill-treatment of the animals leads at worst the atrocity towards mankind itself. That appears obvious to me but apparently this book causes the polemic: how does he dare to connect the consumption of animal flesh with Shoah?

Look at this, many are ready to give some animal names to those who bother them : pig, dog, vulture, frog, fat cow, the list is huge. Why? Because in the head of these irritated people, the status of the animal is the height of the lowering. Who is to blame? In particular,  the monotheisms. And this is not hazard if Patterson's book especially shocked the fundamentalists of any edge, and even those who were former victims of the Nazism.

 Look at animal like our equal, the way towards eternal peace?

All this speech to show you my current experiments around papercut. Here, I wanted to reconcile the blur and the precision of cutting the lines with the X-Acto. I  take much pleasure to manufacture a meticulous drawing indeed, but I take as much in the jamming of the reality, which leaves space to imagination. A taste for the scientific exactness, and for artistic vagueness all in all.




Photobucket




Photobucket
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 15:57
"Large", sujet de la semaine sur Illustration Friday.
Un de mes souvenirs visuels les plus forts remonte au temps où un microscope est apparu à la maison. J'avais je crois une dizaine d'années. Il y avait en particulier dans les lamelles, toutes préparées et vendues avec la machine, des insectes minuscules, genre puces et poux. Grâce à l'optique grossissante, je navigais durant des heures merveilleuses dans des mondes immenses où le large voisinait avec la profondeur cosmique. Que j'aille à droite, ou à gauche, en haut ou en bas, tout était sujet à émerveillement, dans une vision lumineuse inscrite dans la perfection du cercle. Vive la science!

One of my strongest visual memories goes back to my 10 years old when a microscope appeared at home. There were especially in the glass slides, already prepared and sold with the machine, some tiny insects, sort of fleas and louses. Thanks to magnifying optics, I sailed during marvellous hours in immense worlds where the wide was next to cosmic depth. Whether I go on the right, or on the left, to top or bottom, all was prone to amazement, in a luminous vision inscibed in the perfection of the circle. Viva science!





Wide for IF


Papercut 19"1/2 X 25"1/2
Papier découpé 50 X 65 cm
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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 17:30
"Je te veux". Les hispanophones sont radicaux: quand ils aiment, ils veulent. Il y a quelque chose du prédateur dans leur "je t'aime". Ça m'a semblé bien aller avec ce papier découpé, le premier de la série en cours.

"I want you". The Spanish-speaking is radical: when he likes, he wants. There is something "predator" in his "I love you". That seemed to me to fit with this papercut, the first of the serial in progress.



Te quiero

papercut  11" X 14"
papier découpé 29 X 36 cm




J'en profite pour partager avec vous de ma surprise de la réaction de certains chinois face aux critiques que nous les occidentaux formulons envers leur gouvernement. Suite à mon poste "canaille", j'ai eu sur ce blog un com négatif, pour la première fois depuis sa création. Une critique d'un certain Arnaud sur un de mes dessins, qui n'engageait que lui et que je respectais parce que je la supposais sincère. "Tiens?" me suis-je dit quand même, "c'est étrange". Ça n'avait rien à voir avec le logo détourné des JO de Pékin, mais comme je m'étais fait insulté la veille ou le même jour par un activiste chinois sur Flick au sujet de ce logo (les messages de cet individu, sur les groupes consacrés au Tibet libre, ici et là, passait de la bordée d'injures expéditive au texte de propagande bien policé et longuement argumenté; ça sentait l'agent gouvernemental à plein né, d'autant plus que le profil du type était totalement vide, et qu'il disait qu'il n'était pas un agent payé par le Parti communiste chinois contrairement aux rumeur etc, bref , l'embrouille totale), j'ai donc vérifié qui était venu sur mon blog. Le site web qui est attaché au com est un site marchand bidon vendant des reproductions de photos sur toile dans le style pop art, or dans le titre de mon post figurait les mots "pop art". Si vous tapez "tableau pop art" dans yahoo, le site arrive en 3e position, en 10e sur google. Le type ne s'était pas foulé. J'ai vérifié ensuite l'adresse de courriel de son auteur, en la tapant dans Google, j'ai eu 3 réponses, toutes entièrement écrites en chinois. "Tiens, c'est étrange" me suis-je dit une deuxième fois, parce que je suis un peu obtu. Je dis ça parce que je ne veux pas que vous pensiez que je suis parano.





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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 18:19
Je ne comprend pas pourquoi je n'en ai pas fait plus tôt. Le détourage du dessin au X-acto est extrêmement jouissif. Un plaisir très proche de la carte à gratter. D'ailleurs, mes premières illustrations sur carte à gratter utilisaient déjà la silhouette noire, il y a 15 ans. C'est donc un retour aux sources. C'est incroyable comment il y a des choses inscrites en nous dont on ne peut se défaire. 

I can't understand why I didn't make this early.  The cutting out of the drawing is hugely great. A plesure very closed to scatchboard. Yet, my first illustrations on scratchboard, 15 years ago, incorporated the black silhouette. So I come back to my roots. It is amazing to see such engraved things that you can't get rid of.




run run run for burning love

"Run run run to the burning love."
Papier découpé et spay acrylique 46 X 56 cm
Papercut and acrylic spay 18 '' X 22 ''
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